Bon-a-tirer est une revue littéraire diffusant en ligne, en version intégrale des textes courts originaux et inédits écrits spécialement pour le Web par des écrivains actuels principalement de langue française.






 
STEFAN ZWEIG, 2013[1]

AVANT-LIRE

Françoise Wuilmart :
   Est-ce que Zweig devait être retraduit en 2013 ? Franchement, oui ! Tout d’abord n’oublions pas que toute traduction est une prise de sens par son époque et donc en reflète l’éthique, la déontologie, voire la mentalité et les manies. Dans les pires cas, c’est hélas aussi une prise de sens réductrice par un individu.
   Après avoir retraduit les nouvelles de Zweig et à la lecture des traductions françaises existantes, notamment celles d’Alzir Hella et de Olivier Bournac (qui datent de la première moitié du XXe siècle), j’ai été consternée par une foule de « manquements » :  il ne s’agit pas seulement du caractère désuet du français de ces traducteurs, car il y a autre chose de plus grave à mon sens : les métaphores zweigiennes, ses images pour ainsi dire « visionnaires » sont rendues par eux de manière analytique, presque technique, quand elles ne sont pas tout simplement omises ou carrément censurées. J’ai envie de dire que le style de ces traducteurs est bien trop « sage » ou trop classique alors que celui de Zweig est vivant, vibrant, imagé, passionné, voire frénétique, du moins dans ses nouvelles. C’est une écriture à fleur de peau, derrière laquelle on sent, par le choix lexical, le rythme, le souffle, tout un vécu émotionnel intense, que je n’ai pas retrouvé dans ces anciennes traductions.
Cela dit, leur transposition ne pêchait pas par un manque de cohérence interne : du début à la fin de chaque récit, le champ sémantique et le ton, pour faire court, sont parfaitement harmonieux. Mais l’autocohérence d’un texte traduit n’implique pas forcément qu’il est fidèle à la cohérence de l’original. Et il est hélas fréquent qu’un lecteur qui n’a pas eu accès à cet original trouve le texte français beau et parfait…. car il ignore tout du vrai texte de l’auteur.
La traductrice que je suis fonctionne beaucoup sur l’empathie, s’entend empathie avec le texte : il  est des voix textuelles que je perçois mieux, avec plus de finesse et de ressenti intérieur, et avec plus de plaisir aussi et ce sont là des éléments prépondérants, à mon sens du moins, pour une restitution de qualité dans ma langue. La traductologie se penche d’ailleurs aujourd’hui sur ce phénomène du mariage de la voix de l’auteur et de celle du traducteur, et au-delà : de la voix de deux cultures qui se mêlent intimement dans la traduction.
   C’est aussi cette « intime conviction » d’avoir perçu et ressenti un texte de manière juste, qui autorise le traducteur à s’écarter du calque. Je prends un seul exemple : dans les passages qui suivent, Zweig dépeint les mains des joueurs du casino de Monte-Carlo, dans une description qui n’a rien à envier aux plus beaux styles expressionnistes. Finalement, Zweig conclut le passage en parlant du urtümlicher Instinkt : littéralement de cet « instinct originaire » ou « primitif » qui refait surface dans le comportement spontané des mains au jeu. Mais la connotation française de l’adjectif n’est pas du tout la même que celle de l’allemand (ce qui n’est pas le cas de « primitiv »). Je répugnais à introduire le concept de « primitif » dans le contexte général du casino le plus huppé de la Riviera française, et puis il ne s’agissait pas de retour à la bête primitive, mais plutôt du fait que seules les mains ne se contrôlaient pas comme le visage, se laissaient aller à des gestes de combat, de défaite, de repli et d’offensive, comportements qui dorment au fond de l’être… Ce que j’ai voulu privilégier ici, c’est le champ sémantique cher à Zweig et j’ai donc traduit par « instinct qui remonte à la nuit des temps », traduction correcte du sème Ur (dont le sens premier est : « originaire ») : chez Zweig c’est en effet dans la nuit que se révèle la vérité, dans l’obscur tréfonds de l’être, où gît le secret qui parfois éclate au grand jour, comme ici. J’ai donc traduit de la sorte en m’écartant apparemment du terme allemand, en me rapprochant en réalité du sens profond de ce terme dans la psyché et l’écriture zweigiennes.

Diane Meur :
   Il est légitime de retraduire Stefan Zweig, dans la mesure où les traductions réalisées de son vivant, et qui étaient honorables, je dirais, ont vieilli plus vite que l’original.
    Ma philosophie quand je traduis un texte qui a déjà été traduit une ou même plusieurs fois, c’est que je ne jette pas un œil sur les traductions antérieures avant d’avoir entièrement fini. Je cherche à éviter que les choix précédents ne me glissent déjà des cartes, avant que je me sois fait mon propre avis.
   J’attends le moment où je suis prête à envoyer le fichier à l’éditeur ; c’est-à-dire que j’attends d’avoir fait tous mes choix, d’avoir réfléchi à ceci, cela : et alors j’ouvre la traduction précédente et je me pose des questions, je me remets en question, j’examine les choix qui ont été faits par l’autre.
   Pour moi, ce n’est pas une critique, ce n’est pas une traduction qui est faite contre une autre traduction. Je réalise mon travail comme pour n’importe quel texte, inédit ou pas ; et ensuite je vais regarder, parfois avec un peu d’appréhension…
   En général quand je traduis, j’oublie complètement que je suis romancière. C’est une position qui me paraît salutaire, parce qu’il ne faut pas tout mélanger. Mais je dois dire que pour ces quatre nouvelles traductions de Zweig, j’ai été expressément sollicitée par Garnier Flammarion en tant que romancière, en tant qu’auteure des Vivants et les ombres, qui est un roman imprégné d’atmosphère austro-hongroise. La directrice de collection m’a dit : « Je trouve que c’est pour toi. J’ai envie que ce soit toi qui le fasses, comme traductrice bien sûr, mais aussi à cause de ton roman. » Donc, je n’ai pas eu exactement la même approche que j’ai habituellement. J’étais dans un cadre et dans une situation qui ne m’étaient pas familiers, qui étaient nouveaux et d’ailleurs plutôt agréables. Tantôt je me suis permis un peu plus de liberté stylistique, tantôt j’ai tenu à respecter certaines aspérités de l’original (ruptures, lapsus, répétitions…) que j’aurais peut-être gommées dans d’autres circonstances, parce que j’avais ici le loisir d’écrire la préface — et une préface permet de justifier et d’expliquer ses choix de traduction. Dans le texte original de Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, il y a par exemple des passages où apparaissent des erreurs de temps, très minimes — que j’ai non seulement conservées (contrairement aux traductions antérieures) mais commentées dans la préface ou les notes. Dans cette nouvelle qui doit beaucoup à Freud, il n’est certes pas indifférent que la narratrice confonde parfois passé et présent… Bref, ce travail dans une situation pour moi inédite a changé mon œil de traductrice.

TEXTE ALLEMAND
Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau,
Stefan Zweig, Meisternovellen, Fischer Taschenbuchverlag, 2000, p. 341

Doch schon damals fand ich zu wenig Reiz an diesem Einerlei gleichgültiger Gesichter, bis mir dann einmal mein Mann, dessen private Leidenschaft die Chiromantie, die Händedeutung, war, eine ganz besondere Art des Zusehens zeigte, in der Tat viel interessanter, viel aufregender und spannender als das lässige Herumstehen, nämlich: niemals auf ein Gesicht zu sehen, sondern einzig auf das Viereck des Tisches und dort wieder nur auf die Hände der Menschen, nur auf ihr besonderes Benehmen. Ich weiβ nicht, ob Sie zufälligerweise einmal selbst bloβ die grünen Tische ins Auge gefaβt haben, nur das grüne Karree allein, wo in der Mitte die Kugel wie ein Betrunkener von Zahl zu Zahl taumelt und innerhalb der viereckig abgegrenzten Felder wirbelnde Fetzen von Papier, runde Stücke Silber und Gold hinfallen wie eine Saat, die dann der Rechen des Croupiers sensescharf mit einem Riβ wegmäht oder als Garbe dem Gewinner zuschaufelt. Das einzig Wandelhafte werden bei einer solchen perspektivischen Einstellung dann die Hände – die vielen hellen, bewegten, wartenden Hände ring um den grünen Tisch, alle aus der immer andern Höhle eines Ärmels vorlugend, jede ein Raubtier, zum Sprung bereit, jede anders geformt und gefärbt, manche nackt, andere mit Ringen und klirrenden Ketten aufgezäumt, manche behaart wie wilde Tiere, manche feucht und aalhaft gekrümmt, alle aber angespannt und vibrierend von einer ungeheuren Ungeduld.
   Unwillkürlich muβte ich dann immer an einen Rennplatz denken, wo im Start die aufgeregten Pferde mit Mühe zurückgehalten werden, damit sie nicht vorzeitig losprellen: genau so zittern und heben und bäumen sie sich. Alles erkennt man an diesen Händen, an der Art, wie sie warten, wie sie greifen und stocken: den Habsüchtigen an der krallenden, den Verschwender an der lockeren Hand, den Berechnenden am ruhigen, den Verzweifelten am zitternden Gelenk; hundert Charaktere verraten sich blitzhaft schnell in der Geste des Geldanfassens, ob einer es knüllt oder nervös krümelt oder erschöpft, mit müde Handballen, während des Umlaufs liegen lässt. Der Mensch verrät sich im Spiele, ein Dutzendwort, ich weiβ; ich aber sage: noch deutlicher verrät ihn während des Spiels seine eigene Hand. Denn alle oder fast alle Hasardeure haben bald gelernt, ihr Gesicht zu bezähmen – oben, über dem Hemdkragen, tragen sie die kalte Maske der impassibilité –, sie zwingen die Falten um den Mund herab und stoβen ihre Erregung unter die verbissenen Zähne, sie verweigern ihren eigenen Augen die sichtliche Unruhe, sie glätten die aufspringenden Muskeln des Gesichtes zu einer künstlichen, auf vornehm hin stilisierten Gleichgültigkeit. Aber gerade, weil alle ihre Aufmerksamkeit sich krampfig konzentriert, ihr Gesicht als das Sichtbarste ihres Wesens zu bemeistern, vergessen sie ihre Hände und vergessen, daβ es Menschen gibt, die nur diese Hände beobachten und von ihnen alles erraten, was oben die lächelnd gekräuselte Lippe, die absichtlich indifferenten Blicke verschweigen wollen. Aber die Hand tut indes ihr Geheimstes ganz schamlos auf. Denn ein Augenblick kommt unweigerlich, der alle diese mühsam beherrschten, scheinbar schlafenden Finger aus ihrer vornehmen Nachlässigkeit aufreiβt: in der prallen Sekunde, wo die Roulettekugel in ihr kleines Becken fällt und die Gewinstzahl aufgerufen wird, da, in dieser Sekunde macht jede dieser hundert oder fünfhundert Hände unwillkürlich eine ganz persönliche, ganz individuelle Bewegung urtümlichen Instinkts.

TRADUCTION A
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
, Stefan Zweig, traduction par Françoise Wuilmart, Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 2013, p.828.

Et pourtant, à l’époque déjà, je trouvais bien peu d’attrait à cette monotonie de visages indifférents, jusqu’au jour où mon mari, qui avait une passion singulière pour la chiromancie, l’interprétation des lignes de la main, m’enseigna une manière toute particulière d’observer, en effet, bien plus intéressante, bien plus passionnante et excitante que ma manie d’évoluer sans but entre les tables : il me conseilla de ne pas regarder les visages, mais uniquement le rectangle de la table et, là aussi, uniquement les mains des joueurs, et la façon dont elles se comportaient. Je ne sais pas s’il vous est arrivé à l’occasion de ne contempler que le tapis vert, rien que ce rectangle vert au centre duquel la boule titube d’un numéro à l’autre comme un homme ivre, et où, à l’intérieur des cases carrées bien délimitées, des bouts de papier tourbillonnent, des pièces rondes d’argent ou d’or tombent comme une semence que le râteau du croupier moissonne ensuite avec la précision de la faucille ou pousse comme une gerbe vers le gagnant. Dans une telle perspective d’observation, la seule chose qui varie ce sont les mains — cette multitude de mains claires, agitées ou en attente autour du tapis vert, des mains qui sortent du creux des manches toutes dissemblables, comme d’un antre, aux aguets comme des bêtes de proie, prêtes à bondir, chacune de forme et de couleur diverses, les unes dépouillées, les autres ornées de bagues ou de chaînes cliquetantes, les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres arquées et humides comme des anguilles, mais toutes tendues et vibrantes d’une immense impatience. Malgré moi, elles me rappelaient toujours l’atmosphère du champ de courses où l’on retient avec peine les chevaux excités sur la ligne de départ pour qu’ils ne s’élancent pas avant le signal : c’est exactement de la même manière que ces mains tremblent, se soulèvent et se cabrent. Elles trahissent tout, ces mains, par leur manière d’attendre, de saisir ou de se figer : on reconnaît l’avare à ses doigts crochus, le prodigue à sa main relâchée, le calculateur à son geste tranquille, le désespéré à son poignet tremblant ; des centaines de caractères différents se révèlent ainsi à la vitesse de l’éclair dans la manière de saisir l’argent : l’un le froisse ou l’éparpille nerveusement, tel autre, épuisé, le laisse à côté de son poing serré pendant que le plateau tourne. L’homme se trahit dans le jeu, c’est une phrase galvaudée, je le sais : mais moi j’ajouterai que sa main qui joue le trahira plus clairement encore. Car tous ceux, ou presque tous ceux qui pratiquent les jeux de hasard ont appris tôt ou tard à contrôler l’expression de leur visage — là-haut, par-dessus le col de la chemise, ils affichent le masque froid de l’impassibilité* — ils répriment les plis qui veulent se former autour de la bouche et relèguent leurs émotions entre leurs dents serrées, ils dénient à leurs propres yeux le droit de manifester leur inquiétude et lissent les muscles de leur face jusqu’à ne laisser transparaître qu’une indifférence artificielle, noblement stylisée. Mais c’est justement parce que toute leur attention se concentre convulsivement sur la dissimulation des sentiments trop visibles sur le visage, qu’ils oublient leurs mains et qu’ils oublient qu’il y a des gens qui n’observent que ces mains et y devinent tout ce que là-haut le sourire au coin des lèvres ou les regards feignant l’indifférence s’efforcent de camoufler. Mais pendant ce temps, la main révèle sans vergogne ce qu’ils ont de plus secret. Car un moment vient inéluctablement qui d’un seul coup sort de leur belle indolence tous ces doigts apparemment endormis : la seconde décisive où la boule de la roulette tombe dans son alvéole et où l’on crie le numéro gagnant, à cette seconde précise, chacune de ces cent ou cinq cents mains fera involontairement un mouvement tout à fait singulier, tout à fait individuel, commandé par un instinct qui remonte à la nuit des temps.

TRADUCTION B
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Stefan Zweig, traduction par Diane Meur, Flammarion, coll. « GF », Paris, 2013, p. 61.

Mais à cette époque déjà, je trouvais peu d’attrait à cette uniformité de visages indifférents, jusqu’au jour où mon mari, chiromancien à ses heures, m’enseigna cette façon très spéciale de regarder, effectivement bien plus intéressante, excitante, passionnante que mes nonchalantes stations à côté de telle ou telle table : ne jamais regarder un visage, mais se concentrer sur le quadrilatère de la table et, plus exclusivement encore, sur les mains et leurs mouvements. Je ne sais si vous avez eu l’occasion vous-même d’observer uniquement les tables vertes, le rectangle vert au milieu duquel la bille titube de numéro en numéro comme un homme ivre, pendant que, sur les cases quadrangulaires, papier-monnaie tourbillonnant, pièces rondes d’argent et d’or tombent en semis et forment une moisson que fauche le râteau du croupier, ou qu’il pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule variable, quand on adopte ce point de vue, ce sont les mains : claires, mobiles, en attente autour de la table verte, s’avançant chacune, comme un prédateur à l’affût, hors de la tanière chaque fois différente d’une manche, chacune d’une forme et d’une couleur autres, certaines nues, d’autres harnachées de bagues et de gourmettes tintantes, certaines aussi velues que des bêtes sauvages, d’autres moites et se tordant comme des anguilles, mais toutes, tendues et vibrant d’une monstrueuse impatience. Elles me faisaient toujours penser à un champ de courses où, sur la ligne de départ, on n’empêche qu’à grand-peine les chevaux de s’élancer avant le signal : comme eux elles frémissent, se relèvent et se cabrent. À leur façon d’attendre, de saisir ou de rester immobiles, elles disent tout : les doigts resserrés révèlent le cupide, alanguis, le dilapidateur, le poignet est au repos chez le calculateur, tremblant chez le désespéré ; cent caractères éclatent dans le geste dont on saisit l’argent, selon qu’on le froisse, qu’on l’éparpille nerveusement ou qu’épuisé, les paumes inertes, on le laisse là où il est pendant que la roulette tourne. L’homme se trahit au jeu… je sais, c’est une banalité ; mais moi, j’ajoute que pendant le jeu, ses propres mains le trahissent plus clairement encore. Car tous les flambeurs ou presque apprennent vite à maîtriser leur expression : en haut, au-dessus du col de chemise, ils portent le masque froid de l’impassibilité*, retiennent les rides aux coins de leur bouche et confinent leurs émotions derrière leurs dents serrées, interdisent à leurs yeux de laisser voir l’inquiétude, lissent les muscles de leur visage pour leur faire exprimer une noble indifférence. Mais, occupés à contrôler la partie la plus apparente de leur être, ils en oublient leurs mains, oublient qu’il existe des gens qui n’observent que ces mains et en déduisent tout ce que voudraient dissimuler le pli souriant de leur lèvre, leurs regards détachés. La main, pendant ce temps, révèle avec impudeur leurs plus intimes secrets. Car vient forcément un moment où tous ces doigts, dominés à grand-peine et que l’on croyait en sommeil, sont arrachés à leur noble nonchalance : pendant la seconde si intense où la bille tombe dans sa petite alvéole et où est annoncé le numéro sortant, pendant cette seconde-là, chacune de ces cent ou cinq cents mains a involontairement un geste d’instinct premier qui, lui, est tout à fait personnel et individuel.


NOTES

[1] F. Wuilmart et D. Meur ont échangé leurs points de vue lors la séance de clôture du Collège des traducteurs littéraires de Seneffe animée par J. De Decker et A. van Crugten, le 31 août 2013. L’Avant-lire a été réécrit pour Bon-A-Tirer.

 

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